En l"an de grâce 1986,

j'ai fait un choc anaphylactique pendant une opération de l'appendice. J'ai tout d'abord ouvert les yeux, en essayant de voir ce que faisait le chrirugien, il a aussitôt lâché son scalpel.

Il a invectivé le médecin anesthésiste, clamant "comment voulez vous que je découpe quelqu'un qui me regarde dans les yeux !"

Très rapidemant on m'a injecté un nouveau produit et j'aj senti une douce chaleur m'envahir, qui s'est lentement convertit en une plénitude totale.

Je me sentais léfère, j'ai alors décidé d'ouvrir à nouveau les yeux.

A mes pieds une table d'opération, les gens s'afféraient et une infirmière pleurait. Le chirurgien insultait l'anesthésite "comment j'explique ça aux parents ???"

J'ai reconnu mon visage , je me suis dit que tout le monde s'occupait très bien de moi.

J'ai pris le temps de regarder autout de moi, tout était très sombre et je pouvais voir à l'horizon.

Et presque derrière moi un rayon de lumière était magnifique, très apaisante et douce, cette lumière semblait moirée.

J'ai entendu un chuchotement, alors j'ai entrepris de me rapprocher pour comprendre ce qui se disait.

J'ai vu comme une paroie lumineuse, ressemblant à une membrane d'un aspect très doux. Sur la droite, une voix de femme a dit "mais qu'est ce qu'elle fait là ? ce n'est pas l'heure..."

et sur la gauche une voie d'homme  qui a répondu "Tu as raison en effet ce n'est pas l'heure."

J'ai aussitôt glissér comme sur un toboggan. J'ai gardé cette conviction profonde ; il y a une heure !

Le temps d'une vie est le même, qu'on le passe à pleurer ou à rire.